Avant même que l’on puisse discuter avec des IA sur nos téléphones ou nos ordinateurs, j’ai eu la chance de plonger dans ce domaine en pleine ébullition. À l’époque, les modèles étaient encore en phase de test, lents, imparfaits et pleins d’erreurs. Pourtant, je me suis retrouvé à explorer leurs capacités, leurs limites, et surtout leurs erreurs — ces moments où, malgré un air très convaincant, la machine n’avait pas forcément raison. Aujourd’hui, alors que l’IA est partout, je voudrais partager ces quelques réflexes simples qui m’ont aidé à faire le tri entre réponses fiables et informations douteuses, même sans être un expert en informatique.
Si, comme moi, vous vous sentez parfois perdu face à l’IA (Intelligence Artificielle), rassurez-vous : il existe des méthodes toutes simples pour vérifier qu’une information est correcte, sans avoir à devenir un pro de la technologie. Dans cet article, je partage mes astuces perso, celles que j’utilise au quotidien.
Comprendre la nature de l’IA
D’abord, je me suis dit : « L’IA, c’est quoi en fait ? » Eh bien, c’est un programme qui a lu des tonnes de textes et qui tente de deviner la meilleure réponse. Mais elle n’a pas de bon sens inné : elle ne fait que répéter, combiner et reformuler ce qui existe déjà, les bases de données. Parfois, elle se trompe sans s’en rendre compte.
Savoir que l’IA n’est pas une sorte d’oracle infaillible, mais plutôt un « perroquet savant », m’aide à garder la tête froide quand je lis une réponse un peu bizarre.
Faire une recherche rapide
Voici ma première méthode : quand j’ai un doute, je prends quelques secondes pour vérifier ailleurs. Je tape simplement la même information dans un moteur de recherche, comme Google. Par exemple, si l’IA me dit que la capitale de l’Australie est Sydney (alors que je me souviens vaguement que ça devrait être Canberra), je cherche « capitale de l’Australie » sur Google. En quelques clics, le doute est levé.
Je ne suis pas un pro, mais je sais me servir d’un moteur de recherche pour confirmer une info. Et si je vois plusieurs sites sérieux, des journaux ou des encyclopédies en ligne qui disent l’inverse de l’IA, je comprends que l’assistant s’est planté.
Demander des précisions à l’IA
Une autre astuce que j’utilise souvent : je pose une question supplémentaire à l’IA. Par exemple, si elle me donne une réponse qui me semble un peu sortie de nulle part, je lui demande : « Peux-tu me donner ta source ? » ou « Es-tu sûr de cette information ? » Souvent, la machine va hésiter, se corriger, ou avouer qu’elle n’est pas certaine. Rien qu’avec ça, j’ai une meilleure idée de la fiabilité de la réponse.
Comparer avec un autre outil d’IA
C’est un peu comme demander un second avis médical. Je pose la même question à un autre assistant en ligne. Si j’obtiens deux réponses différentes, c’est le signal que je dois faire ma propre petite vérification. Bien sûr, je ne le fais pas pour toutes les questions, mais quand je tiens vraiment à être sûr, ça m’aide beaucoup.
Favoriser des sources fiables
J’ai pris l’habitude, quand le sujet est important (santé, histoire, actualités), d’aller sur des sites que je sais fiables. Par exemple, si je veux vérifier une date historique, je peux aller sur le site d’un musée national, sur le site d’une grande bibliothèque ou sur une encyclopédie reconnue comme Wikipédia (et même là, je jette un œil aux références).
Ne pas hésiter à demander de l’aide.
On a parfois l’impression qu’on doit tout résoudre seul. Quand j’ai un gros doute, l’avis de son entourage pourra vous confirmer. De même, pour la santé, je demande toujours à un médecin ou un pharmacien, jamais je ne me contente de l’avis d’une machine.
Au fil du temps, j’ai compris que l’IA est un outil formidable, mais pas infaillible. On n’a pas besoin d’être un as de l’informatique pour s’en servir intelligemment. Avec quelques habitudes simples — une recherche Google, une question supplémentaire, une visite sur un site fiable — on peut éviter de gober n’importe quelle info.
En fin de compte, c’est un peu comme la vie : on écoute, on apprend, mais on garde toujours notre esprit critique allumé. Ainsi, on profite des avantages de l’IA sans se laisser piéger.